Gaillac engagé pour l’avenir
Élaborons un plan d’adaptation communale avec les scientifiques et la population pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique :
– intégration des risques d’inondations, de canicule, de sécheresse, d’incendies dans les Plans de Prévention des Risques ;
Sécurisons la vie des salariés et de la population de Gaillac en exigeant un audit pour les trois entreprises classées SEVESO sur le territoire intercommunal : Pierre Fabre à Gaillac (seuil bas), SUEZ IWS à Graulhet (seuil haut) et EPC France à Montdragon (seuil haut).
– volet infrastructure pour préparer nos berges, nos ponts, nos routes, nos forêts à des phénomènes météorologiques majeurs et éviter la mal-adaptation
– volet canicule pour protéger les personnes les plus vulnérables dans des îlots de fraîcheur et adapter les logements.
Établissons un bilan carbone sur la commune et adoptons des objectifs précis (intégrant les émissions indirectes). Identifions les leviers de transformations pour la collectivité (politique d’achat responsable, rénovation et construction des bâtiments publics, formation des agents, impact carbone des subventions, politique foncière et de déplacement, etc.). Aide à l’isolation thermique des bâtiments locatifs et des propriétés privées sous conditions.*
Protégeons nos ressources en eau :
Agissons à l’échelle de l’agglo pour aller vers une régie publique de l’eau et pour investir dans les réseaux d’eau pour éviter les fuites. Soutenons financièrement les ménages souhaitant investir dans des dispositifs permettant d’économiser cette ressource (mousseurs, récupérateurs d’eau, etc.)
Développons les énergies renouvelables locales en régie et gérées par des coopératives citoyennes.
Mettre à l’étude l’augmentation la production d’électricité par la force de l’eau du Tarn.
Instaurons une tarification progressive et différenciée de l’eau selon les usages professionnels et domestiques, tout en assurant la gratuité des 30 ? premiers m³ d’eau indispensables à la vie.
Installons des fontaines d’eau potable dans les espaces publics dont les écoles pour éviter la consommation de bouteilles en plastique.
Lors des réfections, plutôt que re-goudronner, désimperméabilisons les places de stationnement avec des revêtements poreux laissant s’infiltrer l’eau de pluie.
Réduisons notre consommation d’énergies notamment en isolant les bâtiments publics, en installant de l’éclairage public solaire autonome à implanter en concertation avec les habitants.
Engageons-nous dans des initiatives écologiques qui renforceront l’engagement en faveur de la biodiversité et du respect de l’environnement. Nous programmerons la végétalisation des espaces publics en particulier dans le centre-ville et partout où c’est possible pour offrir des espaces de nature publics surtout là où il y a un grand nombre de logements sans espace privatif extérieur. Protégeons l’environnement local, arrêtons l’artificialisation des sols et créons et améliorerons des îlots de verdure conçus pour les enfants et donc pour tous. Notre priorité sera donnée à la réhabilitation des locaux vacants plutôt qu’à l’étalement urbain. Les déchets et leur recyclage représentent un coût important pour la collectivité. Passer à une commune zéro déchet c’est possible avec un autre mode de consommation, une généralisation du compostage et du réemploi que la commune doit favoriser.
A ce sujet, étudions la possibilité de récupération par et pour les habitants de ce qui est déposé en déchetterie. Les associations œuvrant pour le recyclage et l’économie locale et circulaire doivent être soutenues car elles offrent des services de réparation et favorisent une économie circulaire locale. Gérer écologiquement les espaces publics (y compris les ronds-points) avec pour objectif d’arriver à une commune exemplaire pouvant afficher fièrement : « Ici, territoire sans pesticides de synthèse ».
(*) Ce sujet fait partie des compétences de l’Agglomération où siègent des élus de Gaillac. Nous proposerons que certaines des compétences transférées reviennent aux communes (pour Gaillac, notamment les écoles mais aussi la gestion de l’eau).
